vendredi 17 juin 2016

éparpillé: rétrospective d'une première partie de vie.


Et voilà, j’ai 29 ans et il me reste très exactement 11 mois, 28 jours 15 heures et 30 secondes à l’heure où j’écris ce texte, avant que mes 30 ans ne se ramènent avec leurs gros sabots. Bien sûr 29 ans c’est encore jeune, mais je me suis dit que de prendre le temps d’écrire quelques lignes, de façon aléatoire je pense, au fil des 52 semaines qui vont s’écouler jusqu’au mois de juin prochain, pourrait être une bonne chose, et permettrait aux lecteurs d’en savoir un peu plus sur ma personne, sur ma vie et sur les évènements qui m’ont marqué. Bien entendu des personnages important apparaitront, leurs prénoms risqueraient d’être dévoilé, alors si jamais certaines de ses personnes ne veulent pas apparaitre nominativement, qu’elles me le fassent savoir et je retirerai leurs prénoms.

Mes premiers moments de vie, tout du moins ceux dont je me souvienne, remontent à l’époque où mes parents n’avaient pas encore 30 ans. Nous allions habiter dans quelques villes bourguignonnes, après une courte période ( pour ma part ) de résidence dans la ville de Senlis. Les souvenirs de cette période sont devenus très flous au fil des bientôt trois décennies de mon existence. J’ai pourtant quelques flash, beaucoup me prennent pour un fou lorsque je dis que je me souviens des bus accordéons que je voyais passer sous le balcon d’un de nos appartements, d’une image de ma mère dans un couloir ou lorsque je suis certain d’avoir vu voler des avions de chasse juste devant mes fenêtres. J’ai la sensation parfois de sentir encore les épaules de mon père sur lesquelles je me suis retrouvé perché après une marche épuisante.

J’ai donc dans ce début de vie eu la chance de connaitre mes parents encore bien jeunes et de vivre 3 années seul à leurs côtés. Des parents qui travaillaient. A ce titre j’ai encore une fois de vagues souvenir d’une nourrice chez qui je me rendais ( elle me semblait vieille ), je ne pourrai vous dire à quelle fréquence ni pendant combien de temps. J’ai également d’élémentaires bribes de siestes dans une pièce sombre, accompagné d’autres enfants. Prémisses de souvenirs scolaires ? Je ne sais pas, mais je n’avais sûrement pas encore 3 ans. Une femme, grande il me semble, ou bien l’image en est maintenant déformée, et puis de toute façon j’étais moi-même très petit, me revient en tête, elle portait des lunettes je crois et était là au moment de ces fameuses siestes.

Tout ceci est très brouillon et se désagrège à mesure que le temps passe, mais il est bon d’écrire le peu qu’il reste avant que tout ne disparaisse à jamais dans le néant d’une mémoire moins précise.

C’est au moment où nous nous sommes installés à Murlin les bois de Beaumont, que les ressorts de ma mémoire se font plus précis, j’ai eu 3 ans et j’allais ne plus être seul à la maison. Mais ça, vous le lirez dans le prochain épisode.